La joie comme boussole intérieure
- aureliepaquignon
- 22 juil.
- 2 min de lecture
Il est parfois difficile de se décider quand plusieurs options se présentent à nous. Le mental se met alors à turbiner pour faire une comparaison multicritère des avantages et des inconvénients de chacune des solutions envisagées.
Pourtant, le mental est rarement le meilleur conseiller pour nos choix. En effet :
Il est souvent régi par la ou les peurs, car un de ses rôles est de nous protéger ;
Il ne se base que sur ce qu’il connaît et va donc exclure bien souvent les solutions les plus audacieuses, car ce sont celles qui comportent la plus grande part d’inconnu ;
Il s’encombre exagérément des conventions sociales et du regard des autres, plus que de nos propres besoins.
Donc, sans nier la valeur de la réflexion mentale, il est important d’utiliser et de développer d’autres sources de discernement.
L’intuition est sans conteste une bonne piste à explorer. Mais comment interroger son intuition, et comment obtenir une réponse fiable ?
Je vous propose d’interroger votre corps, qui, lui, sait ce dont il a envie et ce qui est bon pour lui.
L’invitation est faite d’examiner ce que chacune des propositions produit comme effets positifs et négatifs en termes d’émotions et de sensations physiques. Souvent, vous le constaterez, ces sensations se situent au niveau du ventre, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il s’agit de notre deuxième cerveau : ce sont donc les « tripes » qui parlent.
Ainsi, par exemple, pour choisir un lieu de vacances, visualisez les différents scénarios en mobilisant un maximum de sens : l’ambiance, les paysages, les personnes, les parfums, les activités, le trajet, le son des conversations et des musiques locales… Vous aurez ainsi, pour chaque possibilité, un paysage aussi complet que possible. En balayant ce paysage, notez les sensations dans votre corps : quel type de sensations (douleur, ouverture, fermeture, sensation d’allègement, de pesanteur…) ? Quelles émotions (fatigue, peur, joie, excitation…) ? La joie est-elle présente ?
Si la quantité de joie et d’émotions positives est équivalente dans les différents cas, toutes les solutions sont bonnes. Il n’y a pas à s’inquiéter : un chifoumi peut faire l’affaire pour choisir.
En revanche, bien souvent, une solution se dégage plus qu’une autre. D’expérience, il s’agit rarement de celle que le mental était en train de préconiser.
Une autre suggestion est d’examiner les raisons qui font qu’une solution est en voie d’être écartée. Si la raison qui vient spontanément commence par « J’ai peur que… », il est urgent de reconsidérer la question. La peur est faite pour nous protéger des dangers réels, pas pour nous censurer à chaque sortie des sentiers battus. Le mental est en effet très fort pour bâtir mille et un scénarios, tous plus négatifs et catastrophiques les uns que les autres. Dès lors qu’on en a conscience, il est de notre responsabilité de le remettre à sa place et de laisser toute leur place aux solutions qui suscitent la joie, plutôt qu’à celles qui n’éveillent simplement aucune peur.
Ainsi, dans les prises de décisions comme dans le flow de la vie, « La joie est le baromètre de l’alignement ». Je tiens à remercier A. Landry pour cette belle citation que j'ai eu plaisir à calligraphier !





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